VIRGINIE CAVALIER
Chuckwalla
VIRGINIE
CAVALIER
AUGURE
2024, photographie, tirage Epson P20 000 sur Ultra Smooth Hahnemühle 305g encadré, 60 x 80cm.
Vue de l'exposition Des bourgeons sur les ronces, Usine Utopik, Tessy-Bocage.
Production Usine Utopik
Crédit photo : Virginie Cavalier
"Les oiseaux nous font “lever les yeux, tendre l’oreille, redoubler d’attention, sourire, penser, chercher, chasser” - remarque l’essayiste Marielle Macé dans son ouvrage Une pluie d’oiseaux (2022) -. Or, le tissu multi-espèce de nos campagnes est littéralement en train de s’effondrer, en propulsant dans le néant un tiers de ces animaux en seulement quinze ans. “Qu’est-ce que ça nous fait alors, de voir s’éteindre ceux à qui on s’agrippe, de sentir pleuvoir ceux à qui et par qui tant de discours, d’histoires, d’aventures, d’écoute, de captures, nous ont depuis si longtemps liés ?” s’interroge-t-elle.
Virginie Cavalier a poursuivi sa recherche sur les passereaux initiée avec l’installation Et nul oiseau ne chante. L'artiste a expérimenté un “affût photographique” afin d’immortaliser la pose éphémère d’une mésange sur un piédestal. L’image fixe du volatile joue de son ambiguë en venant se confondre avec l’immobilisme d’une taxidermie ornithologique."
Licia Demuro