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BOULE ET CAMAÏEU DE JEUNES CHATS
2015, pattes de lapins tannées artisanalement, dispositif sonore de ronronnement.
Crédit photo : Virginie Cavalier
2015, mousqueton, peaux de lapins tannées artisanalement.
Crédit photo : Virginie Cavalier
Boule et camaïeu de jeunes chats a pour but de susciter chez le spectateur une réaction : en annonçant par le titre qu’il s’agît de pattes de chat, un animal domestiqué et avec lequel beaucoup entretiennent des liens affectifs. Je voulais créer une ambiguïté : un objet à l’apparence d’une peluche, en finalité plutôt sordide et morbide.

J’ai placé au dos de la pièce une étiquette « 100% lapin ». Une étiquette consistant à produire une remise en question du spectateur. Pour les personnes qui auraient éprouvé une sorte de «soulagement» à l’annonce qu’il s’agissait de pattes de lapin.
Accordons nous plus d’importance à la vie d’un chat plutôt qu’à celle d’un lapin ? Existe-t-il une échelle de valeur entre les animaux ? Je parle de spécisme.

Cette peluche que je place à hauteur des oreilles ronronne ce qui nous permet de découvrir ce bruit presque imperceptible.

Le Camaïeu de jeunes chats mets en parallèle un nuancier de peinture, avec des peaux de lapins.

Les peaux de lapins sont tannées par mes soins et issues d’un petit éleveur local m’en ayant fait don plutôt que de les jeter. Elles ne contribuent en rien au commerce de fourrure. Je me questionne sur les vêtements conçus à partir de matières animales. Le choix d’un coloris de fourrure comme l’on choisirait la couleur de ses murs.
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